Dans notre dernier article du blog d’info sur la thérapie EMDR, nous vous parlions d’une maladie psychologique qui concerne des millions de personnes dans le monde : la dépression saisonnière, ou trouble affectif saisonnier (TAS). Parlons aujourd’hui de ce que vous, individuellement, et nous, les thérapeutes EMDR, cognitivo-comportementaux ou autre, pouvons faire pour empêcher ou réduire les symptômes de la maladie.
Dès le début de l’automne
Après l’équinoxe du 22 septembre, la longueur des nuits dépasse celle des jours. Comme la dépression saisonnière se déclenche à cause de la diminution de la luminosité perçue par les yeux, avec la réduction d’ensoleillement, c’est là qu’elle débute. La luminosité passe en été de 50 000 à 130 000 lux à 2000 à 20 000 lux en hiver. Le fait de rester toute la journée dans une pièce fermée comme un bureau accentue encore le risque de TAS, l’éclairage artificiel classique n’émettant pas assez de lux. C’est donc dès à présent que les personnes sensibles au TAS peuvent entreprendre un traitement qui limitera voire anéantira la survenue des symptômes.
Que faire ?
En prévention, il est recommandé de s’exposer au minimum une heure par jour à la lumière naturelle. Le but est d’offrir à vos yeux la dose suffisante de lux qui leur feront calibrer l’horloge interne de votre organisme. Pause déj’ en terrasse, balade, jogging matinal ou autres excuses pour sortir sont bienvenues.
Si la dépression saisonnière est là, il est bénéfique de conserver cette habitude mais aussi de consulter. Dans certains cas (idées noires, suicidaires), les symptômes sont tels qu’une assistance est salvatrice. Votre médecin traitant dispose de plusieurs outils efficaces : les antidépresseurs et la luminothérapie. Dans ce cas précis, la luminothérapie apporte les mêmes bénéfices que les médicaments, sans les effets secondaires négatifs. Il s’agit de s’exposer à des dispositifs spécifiquement conçus pour émettre une lumière de spectre complet et intense, de 10 000 lux. Les antidépresseurs peuvent accompagner ce traitement, voir être le seul traitement pour les personnes non réceptives.
Enfin, un accompagnement thérapeutique est envisageable pour vous aider à surmonter la maladie le temps de sa survenue, surtout dans le cas d’idées négatives trop puissantes.
