Pour beaucoup, le confinement n’a pas été si terrible qu’attendu. Ces deux à trois mois chez soi sans surcharge de travail ont même pu sembler être une pause dans le temps.
On s’endort en hiver et on se réveille en été.
Dans de nombreux domaines où les entreprises ont dû fermer ou proposer du télétravail, le temps de retourner à la vie normale, au bureau et à sa routine d’avant est finalement venu… Dans un précédent article, notre cabinet de psychologie spécialisé en thérapie EMDR revenait sur le stress post-confinement lié aux interactions sociales et à la peur de tomber malade. Voyons aujourd’hui quels effets la fin de cette pause peut avoir quant au retour à notre routine pré-confinement.
Pourquoi a-t-on des routines ?
Malgré ce qu’il est commun d’entendre, avoir une routine est bon pour le bien-être. Déjà elle permet d’éviter la procrastination en permettant de ritualiser les tâches quotidiennes. Par ailleurs, ces dernières demandent ainsi moins d’effort et d’attention, comme c’est le cas lorsqu’on se brosse les dents tous les soirs.
Le stress du changement de routine
C’est donc la première cause de stress après le confinement. En deux mois nous avons pu instaurer des repères et des habitudes chez nous, nous lever à telle heure, avoir le temps de petit-déjeuner, sortir une heure faire un footing, etc. Le retour à la vie « normale » casse cette routine et il est temps d’en réapprivoiser une, possiblement plus agressive et moins respectueuse de notre bien-être.
Reprendre une bonne routine
Ce stress induit peut rapidement être soigné. Avant de consulter un ou une thérapeute, réussir à recadrer son rythme de sommeil, retrouver une bonne alimentation et de la motivation dans le fait de revoir des collègues de travail ou de profiter des rapports sociaux, sont déjà de bonnes pistes.
L’idéal est donc d’intégrer les changements apportés par le confinement sur le plan individuel et d’essayer de nous créer de nouvelles routines qui respectent notre bien-être.
