Quelle sont les différences entre une thérapie EMDR et une thérapie cognitivo-comportementale (TCC) ?

Les thérapies cognitivo-comportementales (TCC pour le reste de l’article) ont un historique scientifique profond échappant aux théories philosophiques entourant la psychologie. Ainsi au cours du siècle précèdent c’est un véritable courant scientifique qui a pu théoriser et valider ces thérapies. La thérapie EMDR a une histoire plus récente mais elle a également fait ses preuves scientifiques dans le traitement de certaines pathologies psychologiques. Dans cet article notre cabinet de thérapie EMDR niçois revient sur la différence de pratique entre ces deux formes de thérapies.

Illustration des pensées dans une tête.
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Les TCC

Cette forme de thérapie distingue trois parties de la vie psychique d’une personne qui s’influencent mutuellement : les comportements, les pensées et les émotions. La TCC prend en compte qu’il est ardu de modifier une émotion et va ainsi essayer de modifier la perception (la pensée) que l’on a des évènements anxiogènes, et de modifier les comportements associés. Ainsi les émotions évolueront d’elles-mêmes.

Pour résumer, une personne suivant cette thérapie doit changer ses pensées concernant une situation précise, souvent catastrophiques, et cela passe également par la confrontation avec cette situation.

La thérapie EMDR

Déjà, il faut comprendre que les deux méthodes sont valables et prouvées scientifiquement comme fonctionnant, mais elles ne visent pas le même public. Ce sont deux thérapies où patient ou patiente et thérapeute interagissent d’égal à égal, en proposant des solutions et des réponses chacun.

La thérapie EMDR va chercher à cibler les sources historiques du mal-être de la personne et essayer de supprimer ces racines sombres qui continuent d’affecter la personne dans le présent. Ainsi pour de nombreux partisans de cette thérapie, c’est ce qui assure sa force : le changement se produit sans avoir à se confronter réellement aux situations embarrassantes et les changements ne semblent pas « faux » ou issus d’une auto-conviction du patient.

Toutefois il est vrai que ces deux méthodes ne cessent de nourrir la littérature scientifique qui démontre de jour en jour leur efficacité.