Le synopsis, c’est la présentation du personnage principal Marc, un jeune père de famille. Sa vie bascule lorsque la petite Aurélie, l’amie de sa fille, est tuée par une voiture en sortant de chez eux. Il se sent coupable : c’est lui qui lui a conseillé de rentrer plus tôt, et le regard que lui a lancé la jeune fille avant de mourir le hante. À la suite de cette mort accidentelle, Marc s’investit dans une expérience psycho thérapeutique afin de mettre fin à son état de stress post-traumatique. Les images le hantent, il fait de cette mort la sienne et se jette en enfer… C’est à ce moment précis que la psychothérapie EMDR entre en jeu et bouleverse sa vie.
Ôter les blocages grâce aux mouvement oculaires
L’histoire s’appuie sur deux méthodes de psychothérapie inventées dans les années 80 et 90 aux États-Unis, l’Eye Movement Desencitization and Reprocessing, dirigé par un thérapeute EMDR, en plus de la Communication Induite Après la Mort, c’est-à-dire la CIAM. Cette dernière pratique est issue des travaux de recherches menés sur les vétérans de la guerre du Vietnam, le genre de thérapie qui va changer la vie du héros créé par le réalisateur canadien Noël Mitrani.
Après coup décortique le traumatisme sous toutes ses formes, la façon dont la psychologie humaine et la reconstruction après un événement douloureux sont problématiques pour la conscience. L’objectif du film est de montrer un événement tragique en optant pour le point de vue d’un individu qui n’en est que le spectateur. L’accident de la jeune Aurélie annonce la destruction interne de Marc, utilisé comme point de bascule du récit. Le drame est centralisé sur ce protagoniste, ses consultations EMDR et sa dépression, le public est le témoin de cette descente aux enfers psychologique, sans pouvoir y faire quelque chose…
